En tant qu’entrepreneur, vous êtes obligé d’avoir des compétences de fiscaliste. Ce n’est pas optionnel si vous ne voulez pas avoir de mauvaises surprises. Il est très important que vous ayez une connaissance pointue sur les différents types d’imposition. Pour rappel, il existe 3 grands types communs à toutes les entreprises. Ce sont la TVA, l’imposition des bénéfices et l’imposition de la CET. Nous parlerons des deux derniers types d’imposition.
L’imposition des bénéfices
Que devez-vous savoir à propos de l’imposition des bénéfices ? C’est à vous, en tant que chef d’entreprise de déterminer votre bénéfice imposable sur la base de vos recettes d’une part et de vos dépenses réelles de l’autre. C’est grâce au régime du bénéfice réel et de la déclaration contrôlée que vous pourrez déterminer ce bénéfice imposable. Pour tout cela, il est vital que votre comptabilité soit à jour, bien tenue et exacte, ce qui n’est pas toujours facile si votre entreprise est d’envergure. Quant au régime de la micro-entreprise, il se présente sous deux formes. Premièrement, c’est l’administration fiscale qui fixe le bénéfice imposable, et en second lieu, sous condition de revenus et sur option, c’est vous-même qui ferez la déclaration de votre chiffre d’affaires et régler l’impôt sur le revenu.
L’imposition de la CET
La contribution économique territoriale ou CET est perçue à partir de l’année suivant celle de la création de votre entreprise. Cette CET combien et la cotisation foncière des entreprises ou CFE et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises ou CVAE. La CFE recouvre la plupart des dispositions de l’ancienne taxe professionnelle et il est possible d’en être exonéré si votre entreprise se trouve sous le régime micro-entrepreneur, selon l’année de la création de votre entreprise. La CVAE, elle, est celle qui remplace la cotisation minimale de taxe professionnelle.